À travers la fenêtre couverte de gouttes de pluie du train de banlieue, je regardais le monde extérieur se brouiller. Sur le quai, les gens se déplaçaient, trempés mais avançant toujours, chacun portant la fatigue de la journée dans son allure. La pluie dévalait la vitre en grosses gouttes, déformant la scène comme une aquarelle. Il y avait quelque chose de curieusement et apaisant dans ce moment tranquille sous la pluie. Le vrombissement du train, le doux bruit des pas sur le pavé mouillé, cette fatigue partagée de tous ceux qui essaient juste de rentrer. Trempé jusqu’aux os, il y a toujours ce petit éclat d’espoir lorsqu’on sait que l’on rentre vers la chaleur et le repos.
- par Jef Baecker
Le quai flik flaque
- par Jef Baecker
Faites voyager cette histoire: